Imaginez-vous : un pays qui ne contribuerait pas au réchauffement de la terre. Un pays avec de l’air propre, qui tournerait à 100 % à l’énergie renouvelable. Nous en sommes persuadés : en 2050, nous pouvons vivre dans un tel pays. À condition de commencer à travailler dès maintenant à une révolution climatique qui fasse payer les super-riches. Une révolution climatique super sociale qui ne fasse pas porter les frais par la population, mais se charge d’une meilleure isolation les maisons, de transports publics gratuits et de prix énergétiques abordables.
Un. Osez opter pour la gratuité des transports publics
Avant la fin 2019, le Luxembourg sera le premier pays au monde où les transports publics seront complètement gratuits. Dans toute l’Europe, il y aura d’ici là 56 villes qui expérimenteront les transports publics gratuits. Nous voulons suivre ce bon exemple. Nous rendons gratuite l’offre complète de De Lijn, de la MIVB/STIB et de la TEC.
Au lieu de nouvelles taxes sur les tickets d’avion, nous voulons rendre les TGV et les trains de nuit accessibles pour en faire une alternative à l’avion durable et payable.
Deux. Triplez le rôle des trains, bus, trams et métros
Notre gouvernement a déjà épargné plus de 3 milliards sur la SNCB. De cette façon, ils obligent les gens à prendre la voiture et bloquent le développement d’alternatives. Nous voulons renverser la vapeur grâce à un investissement véritable. Il s’agit ici de choix politiques, de savoir à quoi on consacre de l’argent. Des investissements supplémentaires en personnel et en matériel permettront aux trains d’être ponctuels.
Trois. La Belgique climatiquement neutre d’ici 2050
Pour limiter le réchauffement de la terre à 1,5 °C, nous fixons un objectif contraignant : 60 % de moins d’émissions de CO2 d’ici 2030. Donc, pas 35 % comme le veut l’accord actuellement sur la table. Et ceci jusqu’à ce que nous soyons tout à fait climatiquement neutres en 2050. L’objectif est 100 % d’énergie renouvelable.
Quatre. Un seul ministre pour le climat, l’énergie et la mobilité
Nous avons actuellement quatre ministres du climat chèrement payés et une politique climatique nulle. Nous voulons un seul ministre qui soit responsable d’une politique climatique ambitieuse. Les compétences milieu, énergie et climat, nous les rendons au fédéral, car le problème du climat concerne tout le pays et ne s’arrête pas à la frontière linguistique. En plus, c’est la condition sine qua non de mesures efficaces et ambitieuses à grande échelle.
Cinq. Investissez dans des alternatives écologiques
« Si le climat était une banque, il serait sauvé depuis longtemps ». Quand la crise bancaire a éclaté, on a soudain trouvé des dizaines de milliards pour dépanner ces profiteurs que sont les banquiers. Nous voulons voir aujourd’hui la même détermination politique pour la crise climatique.
Six. Des normes d’émission contraignantes pour les grandes entreprises
On ne peut pas passer à côté. 300 grands pollueurs sont aujourd’hui responsables de 45 % des émissions totales de la Belgique. Nous devons lancer des normes d’émission contraignantes par secteur pour les grands émetteurs de gaz à effet de serre. Les gros pollueurs seront obligés d’investir dans l’économie d’énergie et les sources d’énergie renouvelables. Ces investissements en faveur du climat offrent de nombreuses chances à de nouveaux emplois.
Sept. De l’énergie payable en mains propres
Nous investissons nous-mêmes dans l’électricité de l’avenir. Au lieu d’avoir confiance en des multinationales énergétiques qui ne pensent qu’au gain et pas à la planète, nous voulons un secteur public de l’énergie, aux mains de la communauté et sous contrôle démocratique. Car l’énergie est un droit, pas un luxe.
Huit. Stockez les surplus d’énergie
Le soleil ne luit pas toujours, le vent ne souffle pas toujours aussi fort. Il est impossible d’arriver à 100 % d’énergie renouvelable sans stocks d’énergie. Pour compenser les baisses de production d’énergie renouvelable, nous investissons dans des stocks de surplus en créant de l’hydrogène.
Neuf. Veillez à la bonne isolation des habitations
Celui qui n’a pas beaucoup de moyens habite souvent en plus un logement mal isolé. Nous devons investir dans des maisons bien isolées afin de sauver à la fois la population et le climat.
Dix. Pas de taxe-CO2. La révolution climatique doit être socialement juste
Nous nous élevons contre une taxe carbone qui fait payer aux gens l’énergie durable et pousse ainsi les gens encore plus dans la précarité. Pour financer la révolution climatique, nous devons lever des impôts sur les super-riches. Ce sont eux les plus responsables du réchauffement de la terre et les moins vulnérables aux conséquences.
Soyez le premier à commenter
Se connecter avec
Se connecter avec Facebook Se connecter avec Twitter